UN PEU de souvenirs glacés lors de la deux cents-trente-quatrième des MILLE ET UNE TERRASSE aux GLACIERES.
MES LEVRES donnaient leur dernier concert aux GLACIERES à Saint Gilles à l’occasion du marché de NOEL. Les GLACIERES de Saint Gilles faisaient partie de ces espaces alternatifs historiques de Bruxelles. Un lieu qui abritait dès 1872 une piscine à ciel ouvert durant les périodes estivales et devenaient une patinoire l’hiver. Après-guerre le bâtiment changera d’orientation et mettra en place les frigos des glacières. Depuis une trentaine d’années le complexe avait été repris par une personne atypique BENOIT PONCELET et vouait les espaces des glacières aux activités divers des métiers de l’art. Ainsi peintres, musiciens, artisans, professeurs de yoga investissaient les locaux. Il y avait également une archéologue qui venait de terminer la reconstitution du squelette d’un immense dinosaure, un TRICERATOPS. Cette chercheuse avait assisté avec son jeune fils au concert de MES LEVRES et découvrait pour la première fois le duo. Cayo et Matthieu Ha étaient venus pour une représentation semi-acoustique dans l’atelier du peintre FRANCOIS COORENS et dans lequel un piano droit avait été installé. L'instrument avait été conçu dans un des ateliers des glacières. Ainsi MES LEVRES allaient adapter avec succès leur répertoire sur cet instrument flambant neuf et ainsi réchauffer les glacières de la deux cents-trente-quatrième des MILLE ET UNE TERRASSE.
Photographies réfrigérées par Cayo van Breugel
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