UN PEU de souvenirs irremplaçables lors du FESTIVAL DU MILIEU DU MOIS avec PETER JACQUEMYN – SHOKO IGARASHI – SIMON GROPPE pour la deux cents vingt cinquième des MILLE ET UNE TERRASSE. Le pianiste CASIMIR LIBERSKI prit d’une grippe intestinale venait de déclarer forfait, il avait alors demandé à son confrère pianiste SIMON GROPPE de venir assurer la première partie du programme prévue dans la terrasse sous terraine. C’était sa deuxième participation parmi les MILLE et UNE TERRASSE. Le bruxellois originaire de METZ s’était illustré parmi le quintet de Gaspar Sicx (Terrasse 105) au début de l’année. Par ailleurs il s'était vêtu d' une marinière plus ou moins semblable à celle qu'il avait portée avec le quintet - Faite de rayures horizontales bleues foncées alternant avec des bandes grisâtres. Pour la première fois, il avait l’occasion d’évoluer en soliste dans la terrasse sous terraine. Musicien discret, ô combien doué, pianiste d’élite dans le domaine du jazz, formé dans plusieurs conservatoires tant en France que dans le royaume. Il avait remporté en 2018 à Malines, le prix du meilleur soliste au Jazz XL contest avec un groupe de Hard-bop. Simon Groppe avait donc les dispositions requises pour faire une immersion dans un solo absolu. Sa musique était, pour une petite part, pré-composée et de l’autre savamment improvisée. Créant dans l’ensemble de sa performance une belle méthode narrative : Ouverture patiente, développement haletant, issue explosive puis poétique. SIMON GROPPE avait conduit le piano - dans un récit perfectionné et impromptu. Venait, en deuxième partie du programme de cette soirée – SHOKO IGARASHI – Native du japon à Yamagata, ville réputée pour sa production de poires et de cerises dans le pays du soleil levant. Résidente à Bruxelles depuis 2018, connue comme saxophoniste, également créatrice d’une musique électro jazz pop solitaire. Compagne et musicienne complice de Casimir Liberski, l’artiste avait pu éviter les problèmes intestinaux de son compagnon et se rendait dans l’auditorium HD du centre de beauté culturelle pour donner sa représentation. Assise devant une table recouverte d'équipements électroniques, Shoko Igarashi présentait une suite musicale de synthèse d’une très haute définition. Fruit d’une culture moderniste et d’enchantement technologique, la musicienne nippone ne mettait pas pour autant son saxophone de côté, avec lequel elle revitalisait la terrasse sous terraine dans une plongée électro ou songe d’une nuit en automne. Pour terminer la soirée, un troisième concert en solo. L’auditoire avait le bonheur d’assister à la nouvelle performance de l’irremplaçable contrebassiste PETER JACQUEMYN (terrasse n°28 - n°32 - n°50). A l'origine l'artiste était un sculpteur et avait ainsi créé la musique à son image au moment où l’art réinventait l’humanité. Sa contrebasse, gesticulée acoustiquement, avait les atouts d'une table d’opérations multiples. A la fois aiguilleur de câbles indomptables et premier de cordée, dévalant la profondeur abstraite de la musique concrète, à la manière d’un mineur de fond. La lampe de son génie et les doigts de sa musculature musicale, redéfinissaient la contrebasse armure, la contrebasse armoire en un sensible pétale sonore – offrande et bonté pour sa fille - nouvellement née et qui assistait tranquillement emmitouflée dans les bras de sa mère - l'artiste SOFIA KAKOURI et ce - durant la deux cent vingt cinquième des MILLE ET UNE TERRASSE.
Photographies indispensables de Cayo van Breugel
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