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Mille et Une Terrasse N° 220 The Blue Moon CAMBRIDGE UK: BXL EXcIT(E) - Never Mind The Gap Tour

UN PEU de souvenirs de la troisième étape de la tournée BXL EX(c)ite à CAMBRIDGE pour la deux cents vingtième des MILLE ET UNE TERRASSE. MES LEVRES et NUMBER FATE faisaient une halte à SAINT ALBIN, une ville où était né et où avait grandi JOEY WRIGHT. Son paternel - JOHN WRIGHT - lui avait donné rendez-vous  ainsi qu’avec ses  trois amis dans un restaurant. Ce dernier était venu en vélo par une route nationale. Homme à la retraite vivant seul depuis la mort de sa tendre épouse et mère de Joey Wright. Egalement musicien, il pratiquait le chant dans une chorale de quatre-vingts chanteurs. L’oeuvre qu’il aimait aborder  était le REQUIEM de DUREFLÊ - un contemporain de GABRIEL FAURE. A table, nos quatre amis en profitaient  pour choisir un menu typiquement anglais. Joey wright avait pris le fameux FISH and chips, Alice PEREZ un rôti de boeuf, Cayo un rôti avec du jambon et  MATTHIEU HA - deux saucisses et une purée de pommes de terre. Ensuite Joey Wright et ses acolytes saluaient le paternel  avant de reprendre la route pour CAMBRIDGE - en direction du bar le BLUE MOON. Club que connaissaient bien NUMBER FATE pour y avoir joué lors de leur précédente tournée, l’établissement se situait dans un quartier étudiant.  L’espace était coupé en deux par un bar central. Une douzaine de pompes à bières étaient alignées  telles les canons d’une artillerie lourde. Derrière, des bouteilles innombrables d'alcools forts formaient un un mont de spiritueux. Des rangées de verres suspendus au dessus du bar, des guirlandes de lumières ornaient le tout. Cela  montrait l’importance  - voir - le sacré culturel de ce genre d’établissement typiquement anglais. Les fenêtres n'avaient  nulle utilité, seul le vitrail de la boisson laissait passer la lumière du jour et des espoirs. L’espace du concert se trouvait de  l’autre côté du bar. Une scène avec des pendrillons rouges, un parquet de bal et un homme masqué comme ZORRO. Il était l’organisateur de cette soirée. Il s’appelait ALEJANDRO. Vieil ami de JOEY WRIGHT, ils s’étaient connus sur les bancs de la SHEFIELD SCHOOL ART. Selon lui, JOEY WRIGHT était un artiste brillant et prometteur dans le domaine de l’art conceptuel. Cependant  les deux amis choisissaient une autre voie que celle de l’Art - au bénéfice de la musique. Alejandro était venu avec son  trio LOS VASTARDOS pour jouer après le concert de NUMBER FATE et de MES LEVRES. LOS VASTARDOS présentaient un rock à la mesure de la fantaisie d’ALEJANDRO. Originaire de l’ESPAGNE, Alejandro chantait  expressivement avec sa guitare électrique. Sa voix se projetait  avec la même intensité que celle de ROBERT PLANT des LED ZEPLIN mais dans un répertoire musical beaucoup plus bâtard.  Lorsque l’espagnol enlevait son masque, il devenait un tout autre  personnage. Ingénieur, il travaillait sur le prototype d’un train à grande vitesse pour les constructeurs japonais. Marié avec sa femme Victoria, ils vivaient avec leurs deux enfants EVA  et RUBEN, huit et cinq ans - et attendait un nouveau né. Leur résidence se trouvait en dehors de CAMBRIDGE - dans un très ancien petit village paisible nommé WATERBEACH - aux abords de la rivière CAM. Ils avaient convié les quatre bruxellois à dormir chez eux. Le lendemain, le couple leurs proposaient une grande promenade le long de la rivière. Le temps était gracieusement ensoleillé. Des autochtones  en profitaient pour sortir leur voilier, il y avait quelques péniches résidentielles, aux toitures en trapèze - forme caractéristique dans le  Royaume-Unis. Aussi étaient-ils passés devant un près où vivotaient  des chevaux parmi des vaches en plastique et où était garé un avion à hélice. C’était typique du surréalisme anglais ou bien était-ce la nature des hommes ou encore - de la deux cents vingtième des MILLE ET UNE TERRASSE. 

Photograpies pontives de Cayo van Breugel 




































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