UN PEU de souvenirs de la premiere étape du BXL EX(C)ITE tour à Kouderkerque lors de la deux cents dix-huitième des MILLE ET UNE TERRASSE. Au lendemain du concert de départ - NEVER MIND THE GAP aux ateliers claus, Cayo et Matthieu Ha chargeaient la voiture Renault espace. Le véhicule était archi comble. Alice PEREZ et JOEY WRIGHT des NUMBER FATE arrivaient à 14 heures avec leurs bagages. Ils posaient leurs sacs dans le moindre recoin qu’ils pouvaient trouver. La route entre Bruxelles et KOUDEKERQUE était ensoleillé. Nos quatre amis arrivaient sur le lieu de leur nouveau concert deux heures plus tard - chez PASCAL DIKENS. MES LEVRES avaient collaboré à plusieurs reprises avec lui. Pascal Dickens gardait cette particularité d’organiser des évènements à domicile., le plus souvent dans un appartement au rez de chaussé. la première fois, nos deux amis avaient été accueillis par Pascal Dickens surnommé également : PD - à CAEN. Depuis deux ans, cet artiste peintre auto-didacte, né en France et d’origine anglaise avait élu domicile avec plusieurs amis dans cet appartement de la région de DUNKERQUE. Ensemble, ils venaient d’aménager une toute petite cave, dont la hauteur de plafond faisait un peu moins de deux mètres, la largeur à peine trois mètres et la profondeur de la pièce plus ou moins sept mètres. Un petit escalier en briques rejoignant l'appartement vers le jardin, permettait d’ y accéder. Le collectif avait baptisé ce sous-sol - LA CAVE MOLIERE -Nos quatre amis avaient apporté leurs instruments :
-deux guitares acoustiques
- un banjo
- une guitare électrique
- un synthétiseur
- un accordéon.
Ainsi que la sono et les équipements annexes :
- Deux haut-parleurs pour la face
- un moniteur pour les retours
- un projecteur vidéo
- un écran vidéo et un projecteur
- trois pieds micro
- trois micros
- un sub basse
- des lampes de poches pour l’éclairage.
Le collectif avait installé une tonnelle rouge, lieu de la buvette. A la nuit tombée le public était au rendez-vous. MES LEVRES avaient projeté un petit feu de bois derrière eux pour accueillir les visiteurs. La soirée pouvait commencer. Le public venait principalement des alentours de DUNKERQUE. Une région bien connue pour son CARNAVAL intense et charnelle. La fête était toujours prête à rejaillir en eux dès la moindre étincelle. Ainsi le concert de MES LEVRES et de NUMBER FATE venaient de réveiller leurs démons festifs. Après les deux concerts, un karaoké avait été improvisé. Toutefois ce karaoké de la CAVE MOLIERE n’avait rien de classique. Certains prenaient l’initiative d’une chanson avec ou sans instrument - sur scène ou en dehors. Dans le jardin, un groupe de femmes sortaient des partitions de manière à chanter en choeur jusqu’à la fin de la soirée. Ainsi leurs chansons à capella et anciennes, flottaient sous la tonnelle rouge. La couleur rappelait l’éclat des lampions chinois. Sous la nuit étoilée, l’ivresse gagnait certaines âmes. Les plus désinhibées se mettaient à chanter par intermittence, à philosopher, à déclamer un poème, à siffler comme un oiseau, à renverser son verre de bière avec toujours avec cette fameuse ferveur dunkerquoise - et qui plus est - pour la deux cents dix huitième des MILLE ET UNE TERRASSE.
PHOTOGRAPHIES flammandes de Cayo van Breugel
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