UN PEU de souvenirs de la quatrième étape de la tournée BXL EX(c)ITE à TODMORDEN - pour la deux cents vingt et unième des MILLE ET UNE TERRASSE. Après leur promenade à WATERBEACH, Les quatre bruxellois faisaient un “au revoir” à leurs hôtes. Matthieu Ha recevait un cadeau pour son fils Angell - de la part d’ALEJANDRO. Une très belle boîte métallique de couleur noire, dont la forme faisait penser à un smartphone. Il y avait une inscription dessus : THE WINDSOR SET MATHEMATICAL INSTRUMENTS - British made. Cayo démarrait ensuite la voiture, après deux heures de route, la garait devant une résidence à NOTTINGHAM chez le musicien JOEL SARAKULA – un bon ami de MES LEVRES. Il avait eu l’occasion à plusieurs reprises de venir jouer à UN PEU avec son groupe de Funk. CAYO avait pris contact avec Joel Sarakula pour lui demander le gîte durant leur tournée. Le musicien d’origine australienne avait laissé les clés de sa demeure pendant qu’il était en tournée. C’était une étape bien reposante, aucun concert n’était prévu et offrait enfin un moment de répit aux quatre voyageurs. NUMBER FATE en profitaient pour répéter leur musique, Cayo de répertorier ses photographies et MATTHIEU HA de rédiger les HA’S BEEN des MILLE ET UNE TERRASSE. Le lendemain les quatre artistes quittaient NOTTIGHAM reprenaient la route sous une pluie battante. Au terme de ces assauts pluvieux, deux arcs en ciel envoûtaient la route. Le ciel bleu était teinté de nuages des plus variés. Certains noirs, d’autres dans différentes nuances de gris. Les arbres, variablement verts, reflétaient les lumières multicolores de l’automne. C’était beau. La voiture remontait vers le Nord, région légendaire de l’Angleterre. En l’occurrence ils venaient de passer aux alentours de la fameuse forêt de SHERWOOD. Deux heures plus tard, la voiture s’enfonçait dans des petites villes post industrielles qui longeaient le ROCHDALE CANAL. Les maisons en grosses pierres gardaient pour la plupart, l’empreinte noircie par l’activité passée du charbon. Elles se mêlaient aux maisonnettes de briques jaunes ou rouges. Les clochers sombres des églises aux formes gothiques, submergeaient dans la lueur verte de la végétation luxuriante. TODMORDEN où se rendaient MES LEVRES et NUMBER FATE, ville de quinze milles âmes, ne faisait pas exception parmi ces implantations. Austérité et charme cohabitaient avec les caprices du ciel. Le NAN MOOR bar où allaient jouer les quatre bruxellois, se trouvait à côté d’une écluse ancienne, dont les grandes portes en bois étaient peintes en vert. Là, de nouveau, un arc en ciel apparaissait au-dessus de la ville. Le NAN MOOR était tenu par LOREN - femme accueillantes et paisible. Elle portait un pullover rose. L’espace de son établissement était très petit et cosi. Pour le mois d’octobre, pas moins de dix concerts allaient avoir lieu. Le MOOR NAN était définitivement, un bar culturel essentiel dans la région. Deux musiciens locaux - les DUOTORS avaient été programmés et ouvraient la soirée. C’était deux musiciens folks, l’un jouait de la cornemuse, le second de la vielle à roue. Ils étaient vêtus d’un tee-shirt médiéviste sur lequel était imprimé un grand lion rouge anglais. L’ambiance était bon enfant et profondément folk. NUMBER FATE et particulièrement Joey Wright était comme un poisson dans l’eau. Son frère - LAURENCE WRIGHT - avait fait le déplacement depuis LEEDS pour assister au concert avec un couple d’amis. Joey et Alice Perez s’adonnaient alors à cœur joie. Quant à La musique imaginaire de MES LEVRES, celle-ci était bien accueillie et donnait au public une expérience unique et intense. Ainsi le duo avait pu rajouter brillamment leur pierre à l’édifice - dans ce petit bar culturel de TODMORDEN et durant la deux cents vingt et unième des MILLE ET UNE TERRASSE.
Photographies en pierre et briques de Cayo van Breugel
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