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Mille et Une Terrasse N° 200 Aigue Morte + Olia Eichenbaum - Lispector

UN PEU de souvenirs des débuts de commencements lors de la deuxième édition du festival UN PEU P'ÉTÉ avec : AIGUE MORTE / OLIA EICHENBAUM et LISPECTOR, ce, durant la deux centième  des MILLE et UNE TERRASSE.  Quelle belle joie ! Un mois et demi après leur expédition dans "la lumière du temps" - étape parmi la TOURNEE DES TROIS LUMIERES (Terrasse N0-189), Cayo et Matthieu Ha retrouvaient OLIA EICHENBAUM et son compagnon Aurélien. La toulousaine avait pris congé de ses activités de graphisme et celle qui la liait avec l'association le CAMELEON. Elle était à Bruxelles en résidence musicale depuis une semaine avec la chanteuse de Paris - AIGUE MORTE. OLIA avait convenu avec Cayo de présenter à la fin de son séjour, leurs nouvelles créations dans l'auditorium HD du Centre de beauté culturelle UN PEU. La musicienne avait pour ainsi dire, carte blanche pour présenter un programme UN PEU PÉTÉ. Aussi conjuguait-elle sa semaine de création avec les nuits insomniaques de Bruxelles. La jeune femme connaissait la capitale. Elle vivait la joie, les retrouvailles, et l'insouciance de la joie. A l'heure des essais sons - La voix un peu fatiguée - elle recevait - la fameuse tisane au sapin que Matthieu Ha lui avait concoctée. Ce breuvage était capable de résoudre les extinctions vocales. Bien mieux qu'une pastille pour la gorge, sa fonction dégageait les voies respiratoires et éclaircissait finalement les cordes vocales. En attendant que la potion fît son effet, Cayo assistait les deux musiciennes durant leur installation sur la scène de l'auditorium HD. Aurélien était parti en ville à la recherche d'une batterie afin d'alimenter une vieille caméra des années nonante - une caméra Hi8. Il venait d'arriver directement de la ville rose. Ayant effectué son voyage en bus, il était quelque peu fatigué. De retour de son achat, il montait alors se reposer dans la mezzanine. Puis Philippe Keunen entrait à son tour. Ce dernier se dirigeait vers la buvette sportive avec un pot de houmous préparé par ses soins, et l'apportait à ses deux amis. Un peu après la cérémonie du drapeau d'or, le public commençait à arriver. Le temps était finalement doux et sec. Après les pluies torrentielles de la matinée, la rose crémière avait profité de faire éclore deux nouvelles fleurs d'un rouge bordeaux profond. En ouverture de cette énième soirée de festival, le duo LISPECTOR étaient présent sur la scène de la terrasse sous terraine. Un duo atypique qui n'avait pas l'habitude de jouer en concert et de se livrer en public. La chanteuse - Julie - faisait quasiment son baptême du feu. L'air décalée, derrière son synthétiseur, la débutante présentait simplement "ses débuts" en compagnie d'un guitariste venu de Paris – GUILLAUME. Une fois plongée dans son répertoire, la néophyte livrait les mélodies de son jardin secret avec de l'application et bon goût. La chanteuse découvrait sa beauté en même temps que la guitare de son partenaire approfondissait les différentes cadences pleines d'épure et de discrètes brillances. Le public bruxellois appréciait ses chansons confidentiellement pop. Le duo "LISPECTOR" se faisait applaudir avec reconnaissance, les deux musiciens donnaient l'air d'être un peu surpris de leur succès. Venait ensuite la seconde partie de la soirée avec le tandem AIGUE MORTE et OLIA ENCHENBAUM. Cette dernière avait retrouvé sa voix grâce aux effets bénéfiques de la tisane de sapin.  Aigue Morte et Olia Enchenbauch venaient à faire cohabiter leurs habitudes et leur style de jeu. Deux créatures au caractère bien distinct. Les deux amies s'étaient fait un brin de maquillage. Aigue Morte optait pour un rouge à lèvres pulpeux quand Olia préférait les paillettes sur le visage et qui s' accordait avec sa tenue de lumière post punk. AIGUE MORTE avait une ensemble plus latin, pantalon noir soyeux et saillant, chemise blanche voluptueuse. Des chaussures à talons et un décolleté qui accompagnait les courbes de son instrument. La parisienne jouait une pop électro légèrement épicée dans un calme langoureux.  Olia jouait dans un "rock-electro-attitude" un peu plus tracassée. Sa voix s'en sortait avec ou sans son auto-tune. Le tempérament des deux femmes se complétait à merveille malgré les inconvénients d'un répertoire à moitié né. Aurélien filmait avec sa caméra Hi 8 la naissance musicale, fruit d'une union artistique momentanée entre AIGUE MORTE et Olia Eichenbaum, ce, lors de la deux centième des MILLE et UNE TERRASSE et fin du deuxième chapitre des MILLE ET UNE TERRASSE. 


Photographies de ces débuts par Cayo van Breugel 






































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