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Writer's pictureMatthieu Ha

Mille et une Terrasse N° 163 Oh No Noh - Small Islands (Jürgen Augusteyns & João Lobo)

UN PEU de souvenirs d’arrière-saison avec Oh No Noh et SMALL Island lors de la cent soixante troisième des MILLE et UNE TERRASSE. La radio du service public – Music 3 - émettait, sur les ondes, un peu après midi, le REQUIEM de Mozart suivi sans transition de la FIN DU MONDE de CARMINA BURANA. Matthieu Ha venait d’achever les préparations de sa soupe magique quand il recevait un message poignant de Hollande par Cayo - lui annonçant le décès de sa maman. Le bruxellasien venait d’acheter des tulipes rouges en hommage à cette grande dame qui aimait le piano et tout particulièrement CHOPIN. Il découpait le bout des tiges des fleurs et mettait un fond d’eau dans une cruche à l’intérieure de laquelle les liliacés allaient se reposer, à droite de l’entrée du monte-charge bleu où des photos d’amis défunts y étaient accrochées. Sous le ciel sombre alourdi de pluie et de pleurs, l’érable de la terrasse extérieure déposait la dernière lueur jaune de ses feuilles mortes sur le sol mouillé. Matthieu Ha portait un maillot de la même couleur lorsqu’il sortait à dix-huit heures l’étendard de la survie. Quelques gremlins postés comme à leur habitude devant la porte du N° 5 du Boulevard d'Ypres, présentaient gracieusement leurs condoléances à Monsieur Ha. La vie reprenait ensuite son cours, Mustapha arrivait pour préparer le thé de la PAIX du Quartier. Matt Watts et Jordi Grognard étaient venus pour tenir la buvette sportive. L’auditoire allait ensuite se déplacer et se rendre dans la terrasse sous terraine dans laquelle Jürgen Augusteyns (guitar) and João Lobo (drums and percussion) présentaient la superficie infinie de leur musique insulaire : SMALL ISLAND. João Lobo avait été le premier musicien à avoir donné un concert dans le centre de beauté culturelle en janvier 2019 quand son confrère Jürgen Augusteyns avait donné la dernière performance avant le début du grand confinement en 2020. Les deux solistes devenaient pour cette nouvelle occasion un duo magique entre impression musicale et beauté sonore. Plus tard, dans la terrasse intérieure, à la sortie du monte-charge bleu, le concert d’OH NO NOH allait pouvoir commencer. Venu d'Allemagne, de Leipzig, l’artiste avait installé tout un studio musical autours de lui et sa guitare. Le musicien avait aussi construit des mini automatismes d’accompagnements rythmiques, composés de mini tambours et de bols tibétains ainsi que des sonnettes de vélos. Un émerveillement expérimental électro rock - articulé à la manière d’un orgue de barbarie électronique - allait se dérouler devant un public totalement fasciné, ce, lors de la cent soixante troisième des MILLE et UNE TERRASSES.














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