UN PEU de souvenirs à l’improviste, de la cent-quarante-neuvième des MILLE et UNE TERRASSE. Un dimanche qui donnait place à la brocante annuelle du boulevard de Dixmudes et du boulevard d’Ypres. Très tôt dans le matin, les véhicules avaient été retirés pour laisser les parkings disponibles. Les habitants du quartier s’étaient levés de bonne heure de manière à installer leurs étalages. Des tringles pour des vêtements de seconde main, des jouets, des objets anciens, du mobilier. La brocante montrait une fois de plus, la partie cachée des bruxellois - "âme de l’habitat/chair de ses habitants". Un évènement mêlant souvenirs, curiosité et intemporalité - surplombé par ses architectures élégantes auquel le quartier pouvait s'en enorgueillir. Le Centre de beauté culturelle sortait sur la Terrasse extérieurs tous les disques de leur “faux magasin”. Il y avait aussi les tables et chaises pour se poser et s’abreuver - ou encore -manger une saucisse préparée par les commerçants du magasin d’en face – LA CASA MENTHE. La voisine - Maï Ogawa était également venue pour jouer du piano. La pianiste arrivait vêtue d’une robe ample pour recouvrir son ventre à l’intérieur duquel dormait son enfant (naissance prévue pour le mois de décembre). Mozart, Jean Sébastien Bach, Ravel, Debussy rayonnaient en douceur à l’ombre de l'auvent et du hêtre de la Terrasse extérieure. Irvic D’olivier, ami et voisin - preneur de son et réalisateur de documentaires radiophoniques -assurait la permanence des étalages de disques durant quelques heures. Ensuite l’artiste-designer - Valentin Souquet – voisin d’en face – venait prendre le relai. Enfin Cayo et Matthieu Ha improvisaient Mes Lèvres sur le piano angélique. La journée de brocante s’était finalement terminée tard dans la nuit au moment de tourner la page de la cent-quarante-neuvième des MILLE et UNE TERRASSE.
Photographie de première main de Cayo
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