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Writer's pictureMatthieu Ha

Mille et une Terrasse N° 108 Grande Rousse disques presents Megaviolet, Xaxi & Anemone

UN PEU de souvenirs élevés sur le sommet de la cent huitième des MILLE et UNE TERRASSE avec le label de musique GRANDE ROUSSE Disques. Un vendredi gris, venteux et froid entrelaçait le centre de beauté culturelle avec humidité. L’artiste Megaviolet arrivait au moment de déguster le thé de la paix du quartier. Française, de la région parisienne, la jeune femme était originaire de kabylie. Yassin lui échangeait alors quelques mots en berbère. Elle allait rejoindre ensuite Cayo dans le calme de la Terrasse sous terraine pour installer son équipement électro. Durant les essais son, Angell – le fils de Matthieu Ha - arrivait en compagnie de plusieurs de ses copains - amis d’enfance pour la plupart. L’un deux – Atthman, spécialement venu pour prendre sa revanche sur Vincent Patigny (au jeu d’échec), attendait ce dernier avec impatience. Le président de la buvette sportive arrivait au moment de l’ouverture du drapeau d’or sur la Terrasse extérieure – un peu après dix-huit heures. Ce début de soirée avait été aussi remarqué par le retour de Mustapha, après sa longue marche dans le labyrinthe de Bruxelles parallèles. Il était arrivé tandis que la musicienne Anémone et son accompagnateur guitariste – Léonard - s’installaient dans la Terrasse intérieure. Cayo leur avait préparé un équipement d’amplification audio ainsi qu’un éclairage minimum et optimal. Elle utilisait une lampe sans abat-jour. Elle plaçait une gélatine verte sur la lumière, à la manière d’un long tube fin - fixé autour de l’ampoule. La radiation verdoyante jaillissait entre le clavier d’Anémone et son partenaire. Elle servait de phare et de refuge dans le blizzard de LA GRANDE ROUSSE. Ensuite dans la Terrasse sous-terraine, le tandem - Clarice Calvo Pinsolle et Ernesto Gonzales - guidait une cinquantaine de spectateurs pour une randonnée à travers XAXI, un buisson d’arrangements - de sonorités électro pour quatre mains et dont la cime de l’arbuste sonore semblait être tangente à des parois rocheuses extraterrestres. Enfin pour terminer le programme, la Grande Rousse disques dévoilait la performance de l’artiste musicienne MEGAVIOLET. Le charme de ses mélodies froides sortait de ses machines musicales comme un éclat qui ne brille qu’à l’intérieure des pierres, comme dans le vertige du temps de la cent huitième des MILLE et UNE TERRASSE.

Véritables photographies de Cayo Scheyven













































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